Château de la Sayette |
• Localisation 79340 Vasles • Propriétaire / Gestionnaire • Superficie • Typologie/Vocation • Collections végétales • Dates de création et d’ouverture • Période d’ouverture • Tarifs • Volume de fréquentation • Mode de visite |
ATOUTS |
CONTRAINTES |
- Ancienne Maison Forte du Poitou, ce domaine historique, déjà cité sur la carte de Cassini, est un des lieux d'intérêt en Gâtine. | - Sa dimension historique, couplée au classicisme du traitement paysager en fait un lieu rigoureux. |
CONSEQUENCES |
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- La Sayette est le seul jardin d'époque, classique traditionnel, du réseau des 12 jardins, ce qui représente un héritage important pour l'image des jardins de la Gâtine | - La mise
en valeur du parc nécessite de forts investissements pour retrouver et
enrichir la dimension originelle d'un tel site.
En outre, de tels investissements impliquent des coûts d'entretien supplémentaires |
PROJETS ET DESIDERATA DU GESTIONNAIRE |
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- Poursuite de la réhabilitation du jardin potager Les propriétaires souhaitent conserver le caractère familial de la visite. |
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Avis - RECOMMANDATIONS DU CABINET |
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Ce site d’inspiration classique comporte de belles composantes : château aux belles proportions, pédiluve, charmille, potager, ..., ainsi que quelques ouvrages d’intérêt : grilles en fer forgé inscrites à l’Inventaire M.H., cadran solaire XVIIe s (réplique dans le jardin). C’est un site de qualité propice à la promenade pour des amateurs de jardins historiques. Néanmoins, le parc actuel mériterait d’être enrichi par d’autres unités paysagères en accord avec le concept de promotion du réseau. Les labyrinthes de verdure étant une création de la Renaissance, un tel projet serait en harmonie avec le style architectural du lieu (ancienne Maison Forte poitevine, avec une adjonction XIXe s.) Notons que les labyrinthes sont très en vogue, et qu’il n’en existe aucun en Gâtine.* La création de topiaires serait également une idée intéressante pour ce parc " à investir " : La technique qui consiste à tailler arbres et arbustes en forme de charmilles, berceaux et pyramides est apparue dès le Ier siècle avant Jésus-Christ en Italie. Les jardiniers étaient alors appelés " topiarus ", paysagistes. Pour imiter les sculpteurs, ils donnaient aux arbres des allures d’animaux ou de personnages et créaient même des scènes pittoresques. Remis à l’honneur à la Renaissance, cet art a surtout fleuri aux Pays-Bas et en Angleterre. Après son apogée au XVIIe s, il a disparu au début du XVIIIe s. Les jardins français en possèdent toutefois quelques très beaux specimens. * Le château de la Roussière, situé à Saint-Maixent de Beugné, non loin de la Gâtine, possède un labyrinthe du XVIIe siècle. Toutefois, ce site privé ne reçoit que des groupes sur réservation (par exemple, les classes du CPIE). |